9ème leçon 2h
12 novembre 2003 14h-16h
Il pleut.
La voiture de l’auto école est garée assez loin aujourd’hui, heureusement le moniteur a prévu le coup, et me sort son parapluie, je me glisse dessous. C’est plus agréable.
Je n’aie même pas reconnu la voiture en passant devant, moi je continuais mon chemin, tranquille… C’est une Clio bleu foncé, une diesel, elle est pas mal ! Enfin, je dis ça, mais faut dire que je ne m’y connais pas trop en voiture.
A l’intérieur, je lui dis « monsieur, pourquoi est-ce que sur mon livret d’apprentissage c’est écrit première évaluation de synthèse faite le…. après 84 heures de cours pratique ?! »
« Attends que je regarde… »
« Mon frère se fou de moi en me disant, que 84 heures c’est le nombres d’heures que vous préconisez pour moi… ?! »
Je le vois sourire.
« mais non ! j’ai pas écris 84, mais 8 ! le 4 c’est en fait un H ! »
« ah, ben ça me rassure ! » .
Je nettoie mon rétro extérieur et on démarre.
Je cale à une intersection. Faut se reprendre !
Moi qui répète tout le temps qu’avec une diesel, c’est impossible de caler, et ben moi je suis la preuve vivante qu’on peut caler ! Et même plusieurs fois. J Je peux le faire quand je veux !
Il sait que j’ai du mal sur les ronds point, du mal à m’insérer, j’ai toujours la crainte qu’une voiture me rentre dedans ou même que moi, je rentre dans une voiture. C’est déjà mieux que la dernière fois, mais pas très bon quand même.
Après les ronds points… on passe à l’Autoroute !!!
Comme ça, sans rien dire, il me dit tourne ici, et là on arrive sur une voie d’insertion.
« Alors maintenant, on va arriver sur une autoroute, tu vas accélérer, et mettre ton clignotant pour t’insérer ».
« D’accord »
Heureusement qu’il ne m’avait rien dit pour l’autoroute, sinon j’aurais bien balisée, et j’aurais peut-être paniquée.
Ca, c’est un bon moniteur ! J
Quel changement, dis donc ! D’habitude, je suis autorisée à rouler à 50km/h, enfin je ne pouvais jamais dépasser les 60km/h, et là c’est le double ! Ca fait vraiment bizarre les premières minutes, oui, bizarre c’est le mot qui convient.
J’ai fait pas mal d’autoroute, je suis allée jusqu’à Nanterre Préfecture ( ça m’a rappelé des souvenirs…). Puis nous sommes entrés dans une cité, avec des smarties de tous côtés, et il m’a fait faire des créneaux.
Pour faire un bon créneau d’après les explications de mon mono, il faut déjà se placer parallèlement aux voitures garées, imaginons que j’ai une belle (et grande de préférence, c’est plus facile !!!) place à ma droite, j’avance devant jusqu’à voir le nez de la voiture dans ma vitre avant de droite, ensuite on met la marche arrière, on recule et en même temps en tourne son volant à fond vers la droite (sans oublier le clignotant !) on recule doucement en faisant patiner l’embrayage, on regarde dans sa vitre arrière le trottoir et quand on le voit dans la partie inférieur droite, on braque à fond à gauche en continuant de reculer, enfin, lorsqu’on voit que la voiture est parallèle, on remet la 1ère, on replace ses roues droites, et voilà ! on est garé !
Par contre si la place est petite, comme c’est souvent le cas dans Paris, et même autour, et bien il faudra un peu plus de manœuvres.
Pour rentrer je prends à nouveau l’autoroute ! J
Rien à signaler au niveau du dynamisme aujourd’hui. Peut être que je ne suis pas dynamique du matin tout simplement (en général je prends des leçons de 7h à 9h), à 7h du mat’ j suis encore dans mes rêves… sous ma couette…
A améliorer : les distances de sécurité, bien serrer dans les tournants, avant de mettre un clignotant toujours faire ses vérifications dans les rétros, jeter un coup d’œil et un seul dans les intersections et rond points, arrêter de tout le temps regarder ma boîte de vitesse, il doit y en avoir d’autres, mais je vais pas trop creuser, sinon il n’aurait plus de fin ce post.
« Au revoir ! » je lui tendais ma main pour le saluer
« Ah, j’ai les mains mouillées… »
« C’est pas grave Monsieur, bonne journée ! » Et hop, une petite poignée de main, et on rentre.
Sur le chemin. Un ex. Je vais faire comme si je ne l’avais pas vu. Ce n’est pas sympa.
On sourit, « salut ! Ça va ? » Hmmm… quelle conversation palpitante J